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L’agriculture et le numérique (étude BVA X SMAG)


Depuis la création de SMAG, le web agricole puis le mobile et les technologies embarquées, connectées et interopérables, ont permis une lente mais certaine adoption du digital dans l’agriculture.

A l’occasion de ses 20 ans, SMAG a souhaité faire le point sur l’adoption des logiciels de pilotage de l’activité agricole, aussi appelés logiciels de gestion parcellaire ou encore farm management software. Recueillant et structurant les données qualifiant l’activité agricole (assolement, itinéraires techniques, interventions menées…), ces logiciels accompagnent au quotidien les praticiens de l’agriculture, exploitants, techniciens et conseillers.

Les chiffres clés :

  • 55% des agriculteurs interrogés sont équipés d’un logiciel de gestion parcellaire
  • 91% des agriculteurs utilisent un FMS pour attester de la conformité règlementaire de leurs pratiques
  • 64% des interrogés disent gagner du temps sur leurs tâches administratives grâce à leur Farm Management Software (logiciel agricole)

Une large adoption

Plus d’un agriculteur interrogé sur deux (55%) utilise un logiciel de gestion parcellaire. Cette proportion est encore plus forte dans les exploitations de Grandes Cultures (62%) et chez les moins de 40 ans (61%). Les utilisateurs des logiciels de gestion parcellaire sont relativement assidus, seuls 20% environ l’utilisent rarement ou utilisent peu de fonctionnalités alors qu’un quart des interrogés déclare une utilisation régulière.

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Des bénéfices nombreux et reconnus

Au global, les logiciels font figure de véritables « couteaux suisses digitaux » couvrant un très large spectre d’utilisation. Les deux principaux avantages perçus de ces outils sont d’assurer/prouver la conformité avec la règlementation (91% d’accord pour l’ensemble des agriculteurs) et de conserver l’historique des parcelles (87%). Ces avantages sont en phase avec le 2ème grand défi de l’agriculture choisi par les agriculteurs : garantir la qualité et la sécurité sanitaire des produits/matières premières alimentaires (91% des agriculteurs estiment qu’il est fortement prioritaire).

Un soutien dans la relation avec les techniciens et conseillers

Plus des deux tiers des agriculteurs équipés de logiciels envisagent le renforcement de cette relation avec leurs techniciens et conseillers. L’utilisation d’un logiciel n’est donc pas en contradiction avec la relation entre agriculteurs et techniciens ou conseillers.

Des agriculteurs prêts à partager leurs données

9 agriculteurs sur 10 se déclarent prêts à partager leurs données et ce dans de nombreux cas de figure : pour un accompagnement technique, un conseil, la valorisation des produits, une proposition de produits ou services, l’information du consommateur. Ce chiffre sans appel va à l’encontre de certaines idées reçues et montre la réelle volonté de transparence et de collaboration

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